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L'invité du 13

QUAND LA VILLE EST POESIE les paréidolies urbaines de Claude Labbé 22 September 2013

  • L’Homme de Flexicourt – usine de Picardie

  • Stupeur – Queens à New York

  • Fuel Arsenal - Venise

  • Pasteur – Gare Montparnasse à Paris

  • L’Académicien – Quai Conti à Paris

    • Tour à tour tendres ou inquiétants, naïfs ou affirmés, humoristiques ou graves… qu’ils soient subtils ou évidents, les êtres que fait naître Claude Labbé sont à l’image de leur père d’adoption…tout en finesse…

    D’un regard, il les débusque dans l’usure de la pierre, le plâtre qui se délite, la planche vermoulue, la plaque de l’égout, le bon macadam de nos villes… et s’il les capte et les met en boîte, c’est aussi pour mieux les révéler à nos yeux.

    Paréidolie : du grec ancien para- « à côté de » et eidôlon diminutif d’eidos « apparence, forme » consiste à associer un stimulus visuel informe à un élément identifiable, souvent forme humaine ou animale…. (wikipedia)

    Et puisque, selon J.Kevin O’Regan, « on devine plus qu’on ne voit », ce sont les  anthropomorphismes que Claude choisit d’imaginer…

    Il nous ramène ses compagnons de tous les coins des villes, de toutes les villes du monde… l’Arsenal de Venise, les trottoirs de Valencia, Chicago ou Berlin mais aussi Arcueil ou notre Gare Montparnasse aux clins d‘œil insoupçonnés.

    Rencontres au départ inopinées, dans des lieux en déshérence ayant eu une vie propre et dont les fantômes existent et nous regardent, ils nous prennent si bien au jeu qu’à la touchante exposition qu’il en a fait dans ce local sur mesure qu’est l’atelier de Franklin Azzi, ancré bien au cœur de la ville, on en venait à scruter les épais murs de pierre pour s’assurer qu’ils ne nous suggéraient, pas eux aussi, quelque personnage caché…

    Laissez-vous porter et guettez les signes que vous fait Claude…

    « J’envie parfois ces photographes méticuleux qui jonglent avec la profondeur de champ, qui sont capables d’ajuster au millième de seconde près l’ouverture d’un diaphragme, choisir la lumière parfaite et l’angle de vue irréprochable. Ils s’inscrivent dans l’exigence technique qu’un souffle d’inspiration poétique peut sublimer, rendant l’image parfaite, définitive, achevée. Ne possédant ni ces aptitudes, ni même le goût de la précision, je dois me contenter du bonheur simple de la rencontre improvisée entre une image construite par les hasards du temps et mon regard contaminé »

    Texte de Jean-Noël Spuarte, bien connu de Claude Labbé et choisi en exergue de son exposition d'avril 2013

     

     UNE PERSONNALITE DENSE                                    

    Claude LABBE, quand il ne photographie pas….

    S’avoue Ingénieur-Poète, Directeur en charge du développement du Bureau d’Etudes SETEC…

    Pratique l’humour avec son collectif de complices en publiant chaque année, pas du tout par hasard,  L’Argot du Prytanée militaire de La Flèche et ses infinies mises à jour …

    Enrichit son blog de « libre observateur » everybody knows sur www.pergame-shelter.blogspot.com 

    Œuvre pour nous tous, en préparant un recueil d’une soixantaine de ses  chroniques, publiées depuis 1998 dans l’Ingénieur Constructeur, avec la ferme intention de sensibiliser l’ingénieur à l’architecture… Il y aborde « tout bâtiment dans lequel l’apport de l’ingénieur est évident, pas seulement par la technique mais aussi par l’émotion… »

    Un Certain Regard – Archibook éditeur -  Présentation BOOKSTORMING le 26 Septembre à l’ARSENAL 

    Prépare à l'ESTP  les ingénieurs de demain en leur apportant son savoir et sa réflexion

    Crédits photos: Claude Labbé

     Tirages limités à 7 exemplaires avec tampon à froid Arts Factory, numérotés au dos et signés.

     189, avenue d'Aubervilliers CAP 18, 75018 PARIS FRANCE - 09 81 74 59 24

     -MH-

    EXPOSITION A VENIR

    KUNSTHAUS ZURICH

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    https://www.kunsthaus.ch/fr/besuch-planen/ausstellungen/wong-van-gogh/

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