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UN PARIS PLUS VERT 13 September 2020

Enjeu majeur du XXIème siècle, la lutte contre le dérèglement climatique s’invite dans les villes. Paris n’y échappe pas et s’implique pour répondre à ce grand défi dès à présent avec en ligne de mire les Jeux Olympiques de Paris 2024. Aujourd’hui, focus sur ces initiatives écologiques parisiennes.

Il se dégage trois axes principaux : Lutte contre les pollutions, Sobriété et circularité et Mobilités douces.

Afin de lutter contre tous les types de pollution, la ville de Paris s’engage. En premier lieu, la sortie du diesel pour diminuer l’émission de particules fines. La lutte contre la pollution sonore passera par la limitation de vitesse à 30 km/h et la mise en place de radars acoustiques. Il faut dire qu’avec le confinement, les parisiens ont pu découvrir le silence et le chant des oiseaux avec des émissions sonores ayant diminué de 90%. Enfin une limitation des panneaux publicitaires numériques est mise en place pour contrer la pollution visuelle. Cette dernière pollution pourrait arriver au centre des débats avec la multiplication des terrasses éphémères et leur incrustation dans le paysage urbain.

La ville de demain est aussi une ville sobre, circulaire, pratiquant le recyclage, le réemploi et le partage. Pour arriver à une sobriété énergétique, Paris s’implique dans la rénovation de ses bâtiments et accorde des aides aux particulier pour avancer dans la transition écologique en privilégiant les matériaux d’origine naturelle et le réemploi des matériaux issus de destruction. Un nouveau PLU devrait voir le jour, prenant plus en compte le patrimoine et la biodiversité. La ville lumière doit aussi se transformer pour amener la végétation en son cœur. D’ici 5 ans, 170000 arbres seront plantés et un nouveau bois va être créé sur le site de Bercy-Charenton. Concernant le recyclage, il y a eu depuis peu une extension de la consigne de tri du bac jaune. Il est désormais possible de recycler directement tous vos emballages plastiques et métal. De plus, d’ici 2025, il deviendra obligatoire de trier ses restes alimentaires avec l’apparition progressive de bacs marrons dans les cours d’immeubles (actuellement disponibles dans le IIème, XIIème et XIXème).

Enfin, la ville de Paris décide de miser sur les mobilités douces (vélo, à pied, transport en commun). La ville se réaménage et se piétonnise avec la création de nouvelles zones 100% piétonnes tout en conservant l’idée de végétaliser. Pour les cyclistes, 50 km de pistes cyclables ont été créées suite au déconfinement. Le vélo se place comme l’une des priorités et les investissements commencent à payer : entre 2018 et 2019, il y a une hausse de 54% du nombre de cyclistes. 

Paris cherche à s’aligner sur les modèles de villes écologiques existantes notamment dans les pays du nord.

 

GH