Piscine de Meudon, 13h années 90…
Deux dames en bout de la ligne d’eau…
- Moi, j’habite Issy les Moulineaux, mais… le quartier Haussmannien, dit l’une avant de repartir, certaine de son effet…
Retour au classique avec toitures à pente, tuiles et zinc après les toit-terrasses des maisons modernes des années 30 à 70…
Le néo-haussmannien frappe la banlieue. La classe moyenne, éternelle victime de la crise économique déjà démarrée, tente de se rassurer, alors on néo-embourgeoise les faubourgs…
Certains architectes y trouvent leur compte, certains maires s’assurent une ré-élection, certains habitants y trouvent l’illusion et la douceur…
Le néo-classico-haussmannien à Paris, néo-classico-provenço-florentin ou faux provincial ailleurs, a tenu bon face aux levées de boucliers et continue son implantation…
Et puis, peu à peu, il se réinvente… on garde, pour l’horizon, la notion de toit, symbole naïf mais fort de la maison dans le dessin d’enfant… mais on jongle avec les volumes et on crée de vraies-maisons-sur-le-toit pleines d'humour… Abandonné le pastiche on va vers un classique réinventé…
-MH-